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OMAR BONGO MALADE ET MOURRANT ?

Publié par Ndouné sur 22 Mai 2009, 03:40am

Catégories : #Afrique

Lire l'extrait du Communiqué de Presse du Front Uni pour le Changement Radical ( FUCR ) un parti politique Gabonais


Omar Bongo ā l’étranger


S’agissant du séjour à l’étranger du président de la République, le Front Uni pour le Changement Radical (FUCR) voudrait une fois de plus affirmer ici que ce dernier est bel est bien malade et mourant. Nous confirmons que le président de la République a quitté Libreville ā bord d’un avion médicalisé. Des sources proches de la présidence et de la famille du président vivant à Bongoville nous ont donné certains détails qui confirment ce que certains journaux parlent encore au conditionnel. Le FUCR réaffirme avec conviction que les jours du président de la république gabonaise sont désormais comptés. Il n’a pas pris de vacances pour des raisons de veuvage. C’est faux. Les gabonais méritent de connaitre la vérité. Et le FUCR, grâce ā son secrétaire Général qui est non seulement originaire du même village que le président de la république, mais aussi et surtout soucieux de l’avenir et du Changement politique, a décidé de mettre ā la disposition de notre parti et des gabonais des informations très sensibles sur le pouvoir d’Omar Bongo Ondimba et sa famille. Cette famille qui a causé tant de misère injustifiée aux gabonais.

Aujourd’hui plus que par le passé, le destin des gabonais se trouve ā la croisée des chemins. Le FUCR espère que cette fois-ci le président Omar Omar Bongo sera ā l’écoute des sages altogovéens pour éviter les erreurs commises en 1994 lorsqu’il s’était obstiné à épouser La feue Édith Lucie Bongo, bon gré malgré l’opposition des sages tékés. Selon notre secrétaire Général, le mariage entre Omar Bongo Ondimba et sa regrettée Édith Lucie Bongo Ondimba n’avait pas reçue la bénédiction traditionnelle des sages qui, au cours d’une réunion de conseil de sages, avaient exprimé leur opposition catégorique ā cette union compte tenu des relations traditionnelles empoisonnées entre les Mboshis et les Tékés. Ce dernier, pour des raisons personnelles et politiques avait décidé d’aller tout seul contre l’avis de ses propres parents et chefs traditionnels de la province du Haut-Ogooué. Plus de 15 ans après ce mariage non voulu par l’ensemble de la population gabonaise, Omar Bongo Ondimba se retrouve isolé et abandonné ā son propre sort, sans le soutien des congolais qu’il a engraissé au dépends des gabonais.  Ayons le courage de dire que le Gabon tout entier a été pur et simplement humilié par la mise en terre de la première dame du Gabon au Congo. Le FUCR estime que si le président Omar Bongo Ondimba avait suivi les sages conseils de ses parents, des gabonais et des chefs traditionnels de Bongoville et de Nguoni, c’est certain que certaines difficultés liées ā la différence des cultures entre les Mboshi du Congo et les Tekes du Gabon auraient été évités. Aujourd’hui, nous avons un président profondément humilié, abattu, misérable et incapable d’assumer pleinement ses fonctions régaliennes.


Une énième humiliation qui pourrait déboucher sur une guerre civile.


Il faudra dire aux gabonais qui ne le savaient peut être pas que Edith Lucie Bongo Ondimba, de son  vivant n’avait jamais été acceptée par les populations de Haut-Ogooué. Le vieil Omar Bongo n’avait pas respecté les consignes et conseils des sages. Il est bien vrai qu’Omar Bongo Ondimba jouissait de son libre arbitre. Le dernier choix et la dernière décision lui revenaient. Mais pour les initiés (comme on les appelle au Gabon), certaines décisions capitales (prises par les initiés) doivent cadrer avec certaines normes traditionnelles pour éviter toute réaction catastrophique des puissances occultes. Les conséquences nous les connaissons tous : l’humiliation totale du président gabonais et de son peuple au lendemain de la mort précipitée de  feue Edith Lucie Bongo Ondimba, première dame du Gabon. Et si Omar Bongo Ondimba avait écouté les conseils des gabonais et des chefs traditionnels du Haut-Ogooué ?


Cette question, les gabonais ne voudraient plus se la poser après la succession anticonstitutionnelle et antidémocratique d’Ali Ben Bongo Ondimba au pouvoir. Le FUCR par le canal de son Secrétaire General voudrait tout simplement dire au Président de la République qui est dans ses derniers jours de ne plus commettre la bêtise de 1994 lors de son mariage avec la défunte Edith Lucie Bongo Ondimba. Nous lui rappelons que les Gabonais ne veulent plus des Bongo Ondimba ā la tête de leur pays, encore moins un petit biafrais que vous aviez adopté dans des circonstances que nous connaissons tous. Déjà qu’il serait très difficile pour Ali Ben Bongo de battre campagne dans le Haut Ogooué après votre mort. Il n’a jamais été le bienvenu dans cette province qui est supposée être sa base politique. Pour épargner les gabonais d’une probable guerre civile qui pourrait prendre naissance dans votre propre province, le FUCR vous conseille de reconsidérer votre plan de succession ā la tête du Gabon. Nous avons une constitution qui mérite tout son respect dans toute son intégralité. Les informations que nous disposons pour le moment nous inquiètent quant à votre capacité physique et mentale pour diriger encore le Gabon. Pourquoi alors prendre tout un peuple en otage ? Pourquoi ne pas dire la vérité aux gabonais ? Les Gabonais doivent-ils attendre l’annonce de votre mort depuis votre retraite politique ā l’étranger pour constater la vacance de pouvoir et organiser les élections anticipées selon les dispositions constitutionnelles ? Non, nous pensons qu’il est grand temps que les gabonais connaissent toute la vérité sur votre réel état de sante qui est en train de vous conduire inexorablement vers la fin de votre existence. Pourquoi votre famille n’a-t-elle pas eu le courage de dire aux gabonais que vous êtes parti de Libreville dans un état comateux ? 

Pour terminer, le FUCR voudrait rappeler ā la communauté nationale et internationale que nous userons de toutes les relations qui sont les nôtres pour permettre aux Gabonais de choisir pour la première fois et librement son futur président de la république tel qu’il est défini dans notre Loi Fondamentale.  Le FUCR n’acceptera jamais une quelconque modification de la constitution gabonaise pour permettre a ce petit biafrais d’Ali ben Bongo Ondimba d’accéder a la magistrature suprême. Le pouvoir des gabonais appartient aux vrais gabonais.  

Mise à jour le Mardi, 12 Mai 2009

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OMAR BONGO A BARCELONE DANS UN ÉTABLISSEMENT SPECIALISÉE  

Source : Afrik.com

Le chef d’Etat gabonais aurait pu se rendre en France pour se reposer et se soigner. Mais l’affaire des « bien mal acquis », qui fait du bruit en France, a dissipé cette idée. La Suisse aurait ensuite été envisagée pour être délaissée par le milieu présidentiel au profit de l’Espagne. Mais cette destination était trop marquée par le syndrome Mobutu Sésé Seko, à en croire Congopage.com. En 1997, quand le président Mobutu avait été chassé du pouvoir dans l’ex-Zaïre, il s’était rendu en Suisse, où il avait été soigné pendant de longs mois avant de décéder le 7 septembre 1997 à Rabat

Même si les raisons profondes de ce déplacement ne sont pas connues, ce voyage en inquiète plus d’un au Gabon. Est-ce qu’Omar Bongo est sérieusement malade et qu’il le cache, comme ce fut le cas de sa défunte épouse Édith Bongo en mars dernier ? Que deviendra le pouvoir au Gabon si le doyen le laissait ?

L’opposition craint la vacance de poste

L’opposition gabonaise nourrit des craintes quant à la vacance du pouvoir. Des inquiétudes renforcées par le récent exemple du Togo où Faure Gnassingbé a remplacé son père. Pour l’opposition, le fils du président, le ministre de la défense du Gabon, Ali Ben Bongo, serait prêt à succéder au doyen. Certains pensent plutôt qu’Omar Bongo a préparé sa fille Pascaline, 52 ans, directrice du cabinet présidentiel, à le remplacer. L’opposition craint donc un coup d’Etat constitutionnel. En effet, la constitution gabonaise prévoit qu’« en cas de vacance de la présidence de la République, pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle, le président du Sénat est chargé de supplier le chef de l’Etat. Le président intérimaire doit organiser une élection présidentielle 30 jours au moins et 45 jours au plus ».

Pendant qu’Omar Bongo se repose à Barcelone, Libreville tourne au ralenti. La population s’étonne que les membres du gouvernement qui « aiment tant les interventions radiotélévisées se fassent rares ». Certains agents de l’administration désertent leurs bureaux.

A 74 ans, Omar Bongo cumule 42 ans à la tête du Gabon. L’année 2009 s’annonce morose et difficile pour le doyen des chefs d’Etats africains, avec l’affaire des biens mal acquis, le décès de sa femme en mars dernier et sa santé qui serait défaillante. Certains commencent déjà à penser au début de la fin du plus ancien des chefs d'État africains.

Source: udpsonline

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