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L’intégration régionale, clé de la transformation et du développement - Conférence économique africaine

http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/logos/african-development-bank-2.pngCOMMUNIQUE

 

L’intégration régionale, clé de la transformation et du développement - Conférence économique africaine 

 

Les dirigeants de la BAD de la CEA et du PNUD présents à la Conférence économique africaine de Johannesburg exhortent les Africains à effectuer des changements structurels de grande envergure

 

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 27 octobre 2013-- La Conférence économique africaine qui se tiendra du 28 au 30 Octobre 2013 à Johannesburg, en Afrique du Sud, réunira des chefs d’État et des experts des affaires et du développement du monde entier pour débattre de l’intégration régionale en Afrique et de son rôle dans le renforcement de la croissance économique et du bien-être des populations du continent.

Photo Donald Kaberuka:  http://www.photos.apo-opa.com/plog-content/images/apo/photos/donald-kaberuka-afdb-president.jpg

La Conférence sera ouverte par Jacob Zuma, Président de l’Afrique du Sud, Donald Kaberuka, Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) et Abdalla Hamdok, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a connu une croissance économique soutenue, qui, toutefois, ne s’est traduite que par un léger renforcement de la compétitivité. Par ailleurs, cette croissance n’a que faiblement contribué à améliorer la qualité de vie des citoyens africains.

En effet, des faiblesses subsistent tant dans la qualité des institutions, des infrastructures, des politiques macroéconomiques et de l’éducation que dans l’adoption de nouvelles technologies. Et de grandes différences existent entre les économies africaines, notamment entre les mieux classées et les plus faibles.

Selon Donald Kaberuka, «Ce grand rassemblement ne doit pas uniquement servir à plaider une fois de plus pour l’intégration régionale : il doit nous donner l’occasion de trouver les voies et moyens de permettre au continent d’accéder à l’étape suivante et de faire de l’Afrique un pôle de croissance mondial à part entière.

Compte tenu de l’effritement des solutions multilatérales, il s’agit du moyen le plus sûr de renforcer la résistance du continent aux chocs extérieurs. Je me réjouis des progrès constants réalisés dans des domaines tels que la réduction des tarifs douaniers. Il nous faut maintenant prendre des mesures énergiques pour éliminer les obstacles non tarifaires, faciliter les échanges commerciaux et améliorer la libre circulation des personnes. L’Afrique a la volonté politique et la vision stratégique nécessaires pour y parvenir. C’est le bon moment ! " 

Par ailleurs, du fait de l’accent mis sur des industries fortement capitalistiques axées sur des produits de base, l’Afrique n’a connu qu’une transformation économique limitée, accompagnée d’investissements minimes dans les secteurs manufacturier, agricole et des services. En raison de ces limitations, la création d’emplois et le développement des marchés et des institutions, nécessaires pour aider les jeunes femmes et les jeunes hommes à se bâtir un avenir meilleur, ont pris du retard.

« La définition de l’intégration économique régionale doit être beaucoup plus large. En effet, la véritable intégration régionale doit comprendre les investissements dans les infrastructures régionales, les échanges commerciaux et la mobilité de la main-d’œuvre. Les pays gagneraient aussi à harmoniser leurs normes et leurs règlements, à définir une approche commune à l’égard de la politique macroéconomique, de la création d’emplois et de la gestion efficace des ressources naturelles partagées, en vue d’une réduction durable de la pauvreté et d’une transformation économique structurelle », affirme Abdoulaye Mar Dieye, Directeur du Bureau régional pour l’Afrique au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Bien que les avantages liés à l’intégration régionale soient désormais bien connus et qu’un grand nombre de cadres juridiques aient été mis en place, le plus grand défi consiste à définir les moyens d’avancer sur ces points. L’harmonisation des normes et des règlements, le renforcement des capacités des ressources humaines et la mobilisation des dirigeants ainsi que leur volonté politique figurent parmi les principaux écueils à surmonter.

L’économie politique de l’intégration régionale ainsi que quelques solutions pratiques susceptibles de la faire progresser seront étudiées et examinés à Johannesburg. Les dialogues de haut niveau porteront sur des questions liées à l’intégration : les finances, la gestion des ressources hydriques, la convergence fiscale et l’harmonisation des politiques sociales. Les participants découvriront également les travaux réalisés par des institutions et des chercheurs africains portant sur les recherches les plus récentes et sur de nouvelles analyses concernant tous les aspects de l’intégration régionale.

En outre, ils se pencheront sur les tendances et les meilleures pratiques qui ont cours à travers le continent.

« L’intégration économique suscitera indéniablement la transformation économique et l’industrialisation de l’Afrique. Cette dernière permettra, via l’exploitation des ressources naturelles, d’accroître la valeur des exportations du continent et, de ce fait, de stimuler la création d’emplois », assure Abdalla Hamdok.

Organisée chaque année sous l’égide de la BAD, de la CEA et du PNUD, la Conférence économique africaine va constituer une tribune unique pour les universitaires et les nouveaux talents du continent pour présenter leurs riches exposés sur les politiques d’intégration régionales.

Distribué par APO (African Press Organization) pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).

 Pour de plus amples renseignements, les médias sont invités à contacter :

Pour la BAD : Olivia Ndong Obiang, o.ndong-obiang@afdb.org, tél. +216 95 99 97 70

Pour la CEA : Mercy Wambui, mwambui@uneca.org, tél. +251 92 10 14 767

Pour le PNUD Afrique du Sud : Phumza Manqindi, Responsable de la communication phumza.manqindi@undp.org, tél. + 27 12 354-8050

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigéria (FSN). Présente sur le terrain dans 34 pays africains et bénéficiant d’un bureau externe au Japon, la BAD contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 États membres de la région. http://www.afdb.org

À propos de la CEA :

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, dont le siège se trouve à Addis Abeba, en Éthiopie, a été créée en 1958 et a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intra régionale, et de promouvoir la coopération internationale en faveur du développement de l’Afrique.http://www.uneca.org/fr

 À propos du PNUD :

Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations capables de résister aux crises et d’entraîner et de maintenir un niveau de croissance qui améliore la qualité de vie de chacun. Présent sur le terrain dans 177 pays et territoires, le PNUD propose sa perspective mondiale et sa connaissance locale pour contribuer à donner aux populations les moyens d’améliorer leurs conditions de vie et à bâtir des nations résilientes.

http://www.undp.org/content/undp/fr/home/

 SOURCE 

African Development Bank (AfDB)

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