Depuis la sortie du rapport accusateur, tous les regards sont tournés vers le palais de justice Lat-Dior où les protagonistes de cette histoire de gros sous se succèdent devant le juge, en attendant le grand déballage du procès. Une affaire qui fait grand bruit dans la landernau dakarois et qui n’est pas sans rappeler la fameuse opération mains propres dénommée Epervier ; déclenchée en 2004 par les autorités camerounaises, sous la pression des bailleurs de fonds. Cette chasse aux détourneurs avait envoyé des dizaines de directeurs généraux et de hauts fonctionnaires derrière les barreaux. Un vaste et vigoureux coup de balais censé racheter des décennies de laxisme et d’impunité au pays d’Ahmadou Ahidjo et de Paul Biya.
Plus proche de nous, la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo s’est, elle aussi, engagée dans le grand nettoyage de la maison café cacao, débusquant au passage une bonne cargaison de prédateurs économiques. Et si ces derniers temps à Dakar l’opinion publique semble se passionner pour les révélations sur la nébuleuse des télécommunications, cette affaire continue de faire des vagues, faisant rejaillir certains dossiers « oubliés » tels que l’affaire ANOCI, du nom de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique, dans laquelle Karim Wade, fils aîné du président, serait mis en cause. Lire la suite de l'article sur Le Faso.net
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