Le Soudan désarme les rebelles tchadiens de l’UFR

Selon le porte-parole de la rébellion, Abdramane Koulamallah, les éléments de l’Union des Forces pour la Résistance (UFR) ont accepté d’être désarmés et cantonnés par les autorités soudanaises. « Nous pensons sincèrement que la prise des armes aujourd’hui est un peu dépassé », a-t-il justifié ce mardi, 19 octobre 2010, sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI).

« Nous sommes disposés aujourd’hui à discuter avec le gouvernement sans préalable », a poursuivi le porte-parole de l’UFR qui plaide pour une négociation rapide avec le gouvernement. « Nous nous faisons le pari que si le gouvernement le veut, qu’il ait une rencontre rapide pour qu’on puisse dialoguer sans préalable, sans tabou pour aboutir à une paix des braves », a déclaré Abdramane Koulamallah.

Car, « depuis plusieurs décennies, le Tchad est en proie à une guerre et à de destructions par les armes. Il est temps que les responsables politiques de l’opposition armée et les responsables gouvernementaux puissent se retrouver rapidement », a-t-il plaidé.

Pour lui, « c’est une étape nouvelle puisque nous exigeons un dialogue sans préalable. Nous nous disons aussi que la réconciliation avec le Soudan est une chose, la réconciliation entre les Tchadiens en est une autre. Nous attendons du gouvernement tchadien une réponse sur ce plan ».

Rappelons que le Tchad et le Soudan s’accusaient mutuellement depuis cinq ans de soutenir les rebellions de l’un contre l’autre. Mais, après la visite officielle de 24 heures qu’a effectuée le 9 février dernier, le président tchadien, Idriss Déby Itno à Khartoum, les deux pays ont décidé de normaliser leurs relations diplomatiques. « Je suis venu le cœur ouvert et la main tendue pour une nouvelle page de nos relations », a déclaré Idriss Déby Itno à son arrivée, ce jour à Khartoum.

Depuis lors, les deux pays ont pris des mesures visant à « mettre un terme à toute présence, à tout soutien et à toute action des groupes rebelles opérant dans l’un et l’autre des deux pays, invités à regagner la table de négociation ».

Alphonse Dokalyo

Source : CEFOD

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Plus aucun doute… L’UFR est morte, mais la lutte continue, plus que jamais !

Comments

[mahamat saleh]

hier ces leaders disent la lutte continue pour liberer le peuple tchadien et aujourd hui parlent de dialogue sans prealable,maintenant ils ont confirme que de le debut n ont pas des objectives.donc
je felicite pour leur decision de regagner la legalite

[am timan]

ce monsieur se contredit presque tous les jours.Hier, il disait que la lutte continue, et maintenant, il est disposé à négocier sans préalable.Ah, un vrai cyber guerrier.