7h35: l'ambassadeur de Libye en Inde a démissionné pour protester contre la répression violente des manifestations, rapporte la chaîne britannique BBC.
6h10: un diplomate libyen en poste en Chine annonce sa démission et appelle tous les membres du personnel diplomatique libyen à faire pareil, a annoncé la TV qatarie Al-Jazira. Cet homme a aussi souhaité une intervention de l'armée et a affirmé qu'il se pourrait que le numéro un libyen Mouammar Kadhafi ait déjà "quitté la Libye".
5h57: le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon appelle à "ne pas faire usage de la force et à respecter les libertés fondamentales" dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
4h30: les cours du brut sont en nette hausse dans les échanges électroniques en Asie, soutenus par la montée des tensions en Libye et les craintes de propagation des manifestations aux pays de la région gros producteurs de pétrole
L'armée libyenne repousse les manifestants avec des balles réelles. [Keystone] 3h18: l'Australie demande à ses citoyens présents en Libye de s'en aller et à ceux qui entendaient s'y rendre de renoncer à leur voyage.
1h19: des tirs nourris retentissent dans plusieurs quartiers de Tripoli après le discours de Seif Al-Islam. Des sirènes d'ambulances et des klaxons de voitures sont aussi entendus.
0h30: alors que le numéro un libyen Mouammar Kadhafi reste muet, son fils Seïf Al-Islam s'est adressé au peuple dans un discours télévisé. Il a affirmé que le pays que le peuple libyen doit choisir: soit construire une "nouvelle Libye", soit plonger dans la "guerre civile". "La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye", a ajouté Seïf Al-Islam. Au sujet des réformes, le fils du dirigeant a annoncé que le Congrès général du peuple (Parlement) allait se réunir bientôt pour décider d'un nouveau code pénal et de nouvelles lois donnant "des perspectives de liberté" pour la presse et la société civile, ainsi que du lancement d'un dialogue sur une Constitution. Seïf Al-Islam a aussi assuré que les divers bilans des victimes avancés jusqu'ici étaient surévalués.
0h27: les violences gagnent la capitale Tripoli. Les forces de l'ordre tirent des grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants dans plusieurs quartiers de la capitale. Des partisans du régime s'opposent à des manifestants.
Une des rares images de contestation en Libye, extraite de youtube. Des opposants détruisent des pancartes à la gloire de Kadhafi. [AFP] 23h08: l'Union européenne appelle Mouammar Kadhafi à répondre aux attentes "légitimes" de son peuple et à cesser "immédiatement" de recourir à la violence contre des manifestants pacifiques. "Un dialogue ouvert et significatif sous direction libyenne doit répondre aux aspirations et demandes légitimes du peuple pour des réformes", a déclaré la Haute Représentante de l'UE aux Affaires étrangères Catherine Ashton.
22h28: le bilan des violences pourrait dépasser les 200 morts. L'organisation Human Rights Watch a affirmé qu'au moins 173 personnes ont été tuées en quatre jours d'affrontements, dont 90 dans la seule journée de samedi à Benghazi. Et le bilan continue de s'alourdir: un médecin de la ville assure qu'il y a eu au moins 50 morts et 200 blessés dimanche.
22h11: le premier ministre Al-Baghdadi Al-Mahmoudi déclare que la Libye était en "droit de prendre toutes les mesures" pour préserver l'unité du pays. Il a dénoncé les "plans" de "terroristes".
21h42: le gouvernement belge recommande à ses ressortissants de reporter leurs voyages non nécessaires en Libye.
21h26: le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe, Abdel Moneim al-Honi, annonce qu'il démissionne de son poste pour rejoindre "la révolution" et protester contre la "violence contre les manifestants" dans son pays.
ats/boi
Source: Tsr.ch
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