Le site Ndouné

Le site Ndouné

Toute l’actualité en temps réel | Analyses et infos sur l'actualité : Tchad - Afrique - International


Les mototaxis interdites de circulation dans N’Djamena pour raison de sécurité

Publié par ndouné sur 16 Juillet 2008, 03:49am

Catégories : #Société

 Le maire de la ville de N’Djamena a interdit depuis 24 h la circulation des mototaxis dans la capitale, a appris APA de sources officielles.

Selon des sources convergentes, le maire de ville accuse les conducteurs de mototaxis d’être en majorité responsables des accidents de circulations enregistrés dans la capitale.

L’interdiction de ces mototaxis apparus il y a moins de trois ans la dans la capitale tchadienne visent à assurer la sécurité sur les routes, soutiennent des sources municipales.

Depuis 24h, c’est une véritable chasse à l’homme que la GMIP(Groupement mobile d’intervention de la police), la troupe d’élite de la police nationale, a lancé contre les conducteurs des motos.

Interrogés par APA, les conducteurs de mototaxis réfutent l’argument avancé par le maire de la ville, Mahamat Zène Bada pour leur interdire de circuler.

Les conducteurs de mototaxis accusent plutôt les chauffeurs de bus, dont l’incivisme est souvent dénoncé par les autorités et les usagers, d’être les véritables responsables des accidents dans la capitale.

Ils accusent aussi les militaires notamment ceux de la garde présidentielle qui, selon eux, confondent souvent les rues de la capitale aux champs de bataille, écrasant souvent sur leur passage de paisibles citoyens.

La raison principale de cette interdiction de circuler des mototaxis est à rechercher ailleurs, croient fermement les mototaxis.

En effet, diverses sources indexent les autorités qui accusent les mototaxis d’avoir servi de guides aux rebelles quand ceux-ci ont occupé la quasi-totalité de la capitale le 2 et 3 février dernier, à l’exception de la capitale.

Des hordes de mototaxis ont paradé récemment devant les colonnes des rebelles, faisant des acrobaties saluées par des coups de canons de ceux-ci.

En décidant d’interdire les mototaxis, le maire règle ainsi le compte à ces jeunes, pour la plupart des diplômés de l’Université sans emploi, qui ont exprimé bruyamment leur sympathie aux rebelles.

N’Djamena étant une des rares villes africaines où les taxis suivent une ligne bien déterminée et ne déposent pas le client là où il le désire, l’apparition des mototaxis a été accueilli avec soulagement par les habitants de la capitale.

Les taxis et les bus ont été abandonnés au profit de ces motos qui, même en cas d’embouteillage, réussissent à se faufiler pour déposer leurs clients au lieu et au moment indiqués. Mardi matin, avec l’absence de ces mototaxis, les bus et les taxis étaient bondés et il était très difficile d’atteindre les quartiers périphériques en roche banlieue de N’Djamena.

Source: APA

 

Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents